26 lettres pour 26 lieux, ambiances et anecdotes de voyage : c’est le défi que je me suis lancé avec cet article ! Je l’ai publié pour la première fois en janvier 2020 ; deux ans et demi plus tard, il était temps de le dépoussiérer et d’en rédiger une nouvelle version, avec quelques modifications au passage. De l’Australie à Yosemite et Zion, en passant par l’Islande, la vie en auberge de jeunesse et une dégustation d’okonomiyaki, découvrez mon alphabet de voyageur : 26 lettres pour un périple autour du monde !
Ceci en est la première partie, de la lettre A jusqu’à la lettre L. Pour la seconde partie, cliquez sur le lien ci-dessous.
A comme… Australie
Probablement la lettre la plus évidente de cette liste ! Ma vie a changé le jour où j’ai posé le pied en Australie, à la toute fin du mois de juin 2016. Depuis, j’y suis retourné deux fois, j’ai fait pratiquement le tour complet du pays en van et je garde un souvenir inoubliable des quelques mois que j’ai passés à Melbourne. Avant d’y retourner à nouveau, peut-être prochainement ?



B comme… Backpack
Quel autre mot aurais-je pu choisir pour cette lettre ? Impossible d’utiliser l’équivalent français quand le backpack que m’ont offert mes parents avant mon premier voyage en 2016 et que je porte toujours sur mon dos depuis m’a carrément inspiré pour le nom et le logo de ce site !

C comme… empreinte Carbone
L’Australie et l’Amazonie brûlent. La banquise et les glaciers fondent. La sécheresse sévit, jusqu’en France l’été dernier. Les événements climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus violents. Le bouleversement climatique menace la planète entière, et je suis bien conscient du côté schizophrène qu’il y a à militer pour la sauvegarde de l’environnement tout en voyageant comme je le fais, chacun de mes trajets en avion contribuant un petit peu plus à faire empirer la situation (et les solutions de “compensation d’émission” restant malheureusement souvent assez nébuleuses).
Alors comment faire pour diminuer le plus possible mon empreinte carbone ? Au quotidien, j’utilise très peu ma voiture ; je mange autant que possible local et de saison ; je n’ai pas attendu la crise énergétique actuelle pour chauffer au minimum l’hiver et porter des vêtements épais ; je participe à des opérations de ramassage de déchets et j’ai même eu l’occasion d’en organiser lorsque je travaillais à l’Office de Tourisme de Saint-Nazaire. En voyage, je n’achète pas de souvenirs made in China ; j’utilise les transports en communs ; j’évite les activités polluantes et stupides (comme le jet ski ou autres joyeusetés du même genre) ; je respecte les milieux naturels que je découvre et je fuis le tourisme de masse. Autant de petits gestes et bien d’autres encore qui, je l’espère, contribuent en partie à faire une différence positive.
Et vous, comment conciliez-vous voyages et protection de l’environnement ? Quelles sont vos habitudes vertueuses, au quotidien comme en vacances ? Je serais très intéressé de pouvoir lire vos idées et pourquoi pas d’en débattre avec vous !
D comme… Distance
Géographiquement, le lieu où je me suis rendu qui était le plus éloigné de ma ville natale de Saint-Nazaire était la Péninsule d’Otago en Nouvelle-Zélande : 19430km de chez moi !

Emotionnellement, la distance avec mes parents et mes amis a parfois été difficile à vivre. La solitude m’a pesé plus d’une fois, heureusement sans que ces moments de doute ne s’éternisent… mais j’aurais l’occasion d’en parler plus en détails dans de prochains articles.
E comme… Ecriture
J’ai toujours aimé écrire, dès l’enfance. J’ai eu une excellente note en Français au bac, et je garde en mémoire l’image d’un de mes professeurs au lycée lisant ma copie au reste de la classe. Lorsque je suis parti en Australie en 2016, avoir mon propre blog pour raconter mon périple était une évidence. De très descriptif avec plus d’images que de texte au départ, il a peu à peu gagné en profondeur, devenant presque un journal intime à la fin. Puis est venu ce site web à l’été 2017, là aussi d’abord avec des articles généralistes, puis le partage de récits de plus en plus personnels au fil des années. Cela ne me suffisait pas encore : en 2021, je me suis lancé dans la rédaction de mon premier livre, un roman de fiction inspiré de l’année que j’ai vécue en Australie. Je travaille toujours dessus actuellement, mais j’espère bien pouvoir le dévoiler prochainement. Jusqu’où cela me mènera-t-il ? Aucune idée, mais je prends toujours autant de plaisir à écrire, et j’espère que c’est aussi le cas de celles et ceux qui me lisent !
F comme… Famille et amis
Non, ce n’est pas toujours simple d’être à l’autre bout du monde, loin de sa famille et de ses amis, même quand on se promène dans des paysages de rêve. J’ai fêté Noël en Australie à deux reprises, avec à chaque fois un pincement au cœur de ne pas être en compagnie de mes parents. Mais heureusement, rencontrer de nouvelles personnes et se faire des amis en voyageant seul est extrêmement simple. Parfois cela va même encore plus loin qu’une simple amitié : je considère certaines des personnes que j’ai rencontrées lors de mes voyages presque comme une deuxième famille.


G comme… Grande Barrière de Corail
Le début de mon aventure australienne en 2016 a été l’occasion pour moi de repousser mes limites au maximum et de sortir de ma zone de confort. J’ai ainsi notamment participé à une sortie en snorkelling (plongée avec masque et tuba) sur la Grande Barrière de Corail, un vrai défi pour moi qui ne suis pas du tout à l’aise dans l’eau…
Ce fut une découverte exceptionnelle : je me suis extasié devant les innombrables textures et couleurs des coraux, j’ai nagé à côté d’une tortue, j’ai observé des dizaines d’espèces de poissons multicolores et j’ai même aperçu un requin ! Mais j’ai aussi repéré de vastes zones où le récif avait perdu tout éclat : la Grande Barrière de Corail est en voie de disparition, et cela me brise le cœur…
H comme… Hostel
Bon, je triche un peu en utilisant l’anglicisme plutôt que sa traduction “auberge de jeunesse”, mais il me fallait un mot pour la lettre H et le terme “hostel” reste malgré tout assez couramment employé, même en Français. La toute première fois que j’ai posé mes bagages dans une auberge de jeunesse, c’était à Cairns, au début de mon voyage en Australie en 2016. Je n’avais plus dormi en dortoir depuis les quelques colonies de vacances auxquelles j’avais participé pendant mon enfance, et je redoutais un peu le manque d’intimité et la proximité forcée avec d’autres voyageurs. Je me suis finalement très vite habitué à ce nouvel environnement, et surtout j’ai adoré l’ambiance décontractée et la facilité avec laquelle des liens pouvaient se créer entre de parfait inconnus. Depuis, je ne jure plus que par les hostels lorsque je voyage, et je garde d’excellents souvenirs de certains d’entre eux et des rencontres que j’ai pu y faire : United Backpackers à Melbourne, cette minuscule auberge à Vérone, le Black Swan Hostel de Séville… Je ne suis pas près d’oublier ces séjours !
I comme… Islande
Le pays de la glace et du feu est-il le plus beau au monde ? Il n’est en tout cas pas loin du podium ! J’ai passé une quinzaine de jours en Islande en 2018, et cela reste l’un des plus extraordinaires voyages de ma vie : entre les icebergs de Jökulsarlon, le sable noir de Diamond Beach ou Reynisfjara, les maisons colorées de Seydisfjördur, les glaciers, les cascades, l’activité volcanique autour du lac Myvatn, tout était magnifique ! C’est aussi pendant ce séjour que j’ai réalisé un rêve : observer les aurores boréales…



J comme… Japon
Si l’Islande est peut-être le plus beau pays que j’aie visité, le Japon est de loin celui où j’ai vécu le plus grand choc culturel de mon existence. De la nourriture à la propreté des rues, de l’architecture à l’extraordinaire gentillesse (et la politesse parfois exagérée) des gens, sans oublier les toilettes à haut niveau de technologie, rien ne m’avait préparé à un tel contraste !
Parmi les nombreux souvenirs que je garde de ce voyage, je retiens tout particulièrement l’ambiance unique et tellement zen de Kyoto avec ses dizaines de temples, l’émotion lors de ma visite d’Hiroshima, la journée sur l’île sublime de Miyajima ou bien encore les cerisiers en fleurs à Tokyo… Mon seul regret : ne pas avoir vu le Mont Fuji… mais cela me donne une bonne raison de revenir un jour !
K comme… Kangourous et Koalas
Impossible pour moi de choisir entre ces deux animaux adorables et icônes de l’Australie ! Du coup je m’en remets à vous : êtes-vous plutôt team koala ou team kangourou ? Voici quelques photos pour vous aider à décider !


L comme… Ladurée
Qu’est-ce que cette célèbre marque française de luxe connue pour ses macarons vient faire ici ? La réponse est dans l’une des anecdotes les plus marquantes de mon premier voyage en Australie. A l’époque, ma seule expérience professionnelle était en tant qu’ingénieur chimiste. Je n’avais jamais eu de petit boulot dans un bar ou bien été serveur dans un restaurant, mais c’était l’un des challenges que je m’étais fixé : trouver un travail dans ce domaine.
A mon arrivée à Melbourne en octobre 2016, j’ai vite compris que ce ne serait pas aussi simple que je l’espérais. J’avais distribué des dizaines de CV un peu au hasard, mais personne ne me rappelait. Je commençais à m’inquiéter, et puis j’ai eu une inspiration décisive. Les Melbourniens sont de vrais dingues de café : ils en boivent à longueur de journée, sous des dizaines de forme et d’appellations différentes, court, long, avec plus ou moins de lait… J’ai participé à une journée de formation pour découvrir tous les secrets du café à l’australienne, et armé de cette nouvelle compétence sur mon CV, j’ai ciblé les annonces de recrutement de baristas… et ça a marché ! Par pure coïncidence, au même moment Ladurée ouvrait une boutique dans un immense centre commercial au sud de Melbourne : j’ai postulé et j’ai été embauché (le fait que je sois Français a sans doute aussi joué en ma faveur, je dois l’admettre…).
Cette toute première expérience dans le milieu de la restauration m’a énormément plu (je n’oublierai jamais l’atmosphère géniale qui régnait au sein de l’équipe, ni la bonne humeur constante de mon manager Rob) et deux autres ont suivi : j’ai travaillé en tant que serveur dans un restaurant français (une fois de plus) à Auckland, puis plus tard en tant que barista/serveur/barman dans un bar de Melbourne. Quant à la boutique Ladurée, elle a malheureusement fermé ses portes définitivement en 2019.



Petite précision pour finir : avant d’arriver à Melbourne, je ne buvais pas de café, trop amer pour moi. Jamais je ne me serais imaginé devenir barista ! Et puis finalement, en en préparant quotidiennement, je m’y suis habitué, jusqu’à réellement en apprécier le goût désormais. Mon café préféré : le flat white, un shot d’expresso recouvert de lait chaud et d’une fine couche de mousse crémeuse !
Mon alphabet de voyageur (2)
Retrouvez la seconde partie de mon alphabet de voyageur, de la lettre M à jusqu’à la lettre Z.
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Ecrivain amateur et passionné de voyages, découvrez qui se cache derrière Inside my Backpack

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