26 lettres pour 26 lieux, ambiances et anecdotes de voyage : c’est le défi que je me suis lancé avec cet article ! Je l’ai publié pour la première fois en janvier 2020 ; deux ans et demi plus tard, il était temps de le dépoussiérer et d’en rédiger une nouvelle version, avec quelques modifications au passage. De l’Australie à Yosemite et Zion, en passant par l’Islande, la vie en auberge de jeunesse et une dégustation d’okonomiyaki, découvrez mon alphabet de voyageur : 26 lettres pour un périple autour du monde !
Ceci en est la seconde partie, de la lettre M jusqu’à la lettre Z. Pour la première partie, cliquez sur le lien ci-dessous.
M comme… Maui
J’ai passé une vingtaine de jours dans l’archipel d’Hawaï en octobre 2017, dont Maui est l’une des huit îles principales (137 îles en tout). Dans la première partie de cet article, je parlais des auberges de jeunesse ; celle où j’ai séjourné pendant la semaine que j’ai passée à Maui, le Banana Bungalow Hostel, est sans hésitation la meilleure où je sois jamais allé. Vous voulez savoir pourquoi ? Le récit complet de cette semaine sera bientôt en ligne !



N comme… Norvège ou Nouvelle-Zélande ?
Dur de choisir entre ces deux pays magnifiques ! J’ai passé une dizaine de jours en Norvège en 2021 et un mois et demi en Nouvelle-Zélande en 2018, et j’ai adoré ces deux voyages. Mais saurez-vous deviner dans quels pays ont été prises ces photos ? Réponses ci-dessous !
Réponses : photo 1 Norvège (le lac Vestrevatnet), photo 2 Nouvelle-Zélande (le lac Pukaki et le Mont Cook – indice, la voiture roule à gauche !), photo 3 Nouvelle-Zélande (la baie de la Péninsule de Banks), photo 4 Norvège (la cascade de Latefoss), photo 5 Nouvelle-Zélande (le col d’Arthur’s Pass), photo 6 Nouvelle-Zélande (le fjord de Milford Sound), photo 7 Norvège (le fjord de Lysefjord).
O comme… Okonomiyaki
De mon point de vue, voyager sans essayer de s’imprégner de la culture locale de l’endroit où l’on se trouve n’a pas de sens. L’un des aspects les plus importants de la découverte d’un nouveau pays est sa cuisine ; aucun intérêt à manger la même chose que d’habitude lorsqu’on est loin de chez soi ! J’ai testé de nombreux plats typiques au cours de mes voyages, comme la poutine au Québec, la viande de kangourou en Australie ou des recettes de poissons traditionnelles en Islande, mais le pays où j’ai découvert le plus grand nombre de nouvelles saveurs est sans hésitation le Japon. Parmi tous les plats que j’ai testés pendant mon séjour (pas toujours avec réussite), il y en a un que j’ai particulièrement adoré : l’okonomiyaki, une sorte de crêpe salée assortie de toutes sortes d’ingrédients et très savoureuse !


P comme… Pommes et Poires
Ce ne sont pas mes fruits préférés (j’aime bien les pommes, pas du tout les poires) mais s’ils apparaissent dans cette liste c’est parce que j’ai passé trois mois à en ramasser en Australie. Je garde un souvenir contrasté de cette période que j’ai décrite dans un article qui sera prochainement en ligne, patience !

Q comme… Québec
Québec, d’abord comme la ville : souvenir de mon tout premier voyage en solitaire à l’été 2015, trois semaines en Amérique du Nord. J’avais eu un vrai coup de cœur pour son centre historique, son ambiance festive, la sympathie de ses habitants et la majesté du Château Frontenac surplombant le Saint-Laurent ; coup de cœur confirmé lors de ma seconde visite deux ans plus tard, en septembre 2017, au tout début d’un nouveau périple de plusieurs mois.



Québec, ensuite comme la province : je n’en ai vu qu’une petite partie, un aller-retour jusqu’à Tadoussac sur la rive nord du Saint-Laurent en 2015 pour observer les baleines, puis dix jours de road trip en Gaspésie sur la rive sud en 2017, mais à chaque fois avec des étoiles dans les yeux devant la beauté des paysages !
R comme… Road trip
Y a-t-il une meilleure façon de voyager que de se lancer dans un road trip ? C’est en tout cas depuis toujours ma manière préférée de découvrir un pays ou une région : avoir la liberté d’aller où bon me semble, de faire autant de détours que j’en ai envie, de m’arrêter là où le vent m’aura mené. Le bonheur est encore décuplé au volant d’un van : je ne compte plus ces petits matins en Australie où je me suis réveillé nez à nez avec un paysage extraordinaire, ou ces soirées assis sur une chaise de camping, une bière à la main, en train de contempler silencieusement l’horizon…

S comme… Saint-Nazaire
Saint-Nazaire restera toujours ma ville, celle où je suis né, celle où j’ai grandi, celle où j’ai passé les vingt premières années de ma vie. Je pensais que mon départ en Suisse en 2011 était un au revoir définitif, et pourtant j’y suis revenu pour trois belles années entre 2019 et 2022 ! Je suis sur le point de repartir probablement pour une longue période au moment d’écrire ces lignes, et je ne pense pas m’y installer à nouveau un jour, mais je sais que je garderais toujours un attachement profond pour cette ville.



Pour en savoir plus sur Saint-Nazaire, je vous invite à visiter le blog de ma mère, ou plutôt son Abécédaire : de A comme Atlantique à X comme XXL, en passant par E comme Estuaire, P comme Phares ou T comme Tintin, un concentré d’impressions, d’images, d’anecdotes et d’informations très détaillées sur Saint-Nazaire !
T comme… Toyota Hiace
…soit le tout premier modèle de van que j’ai eu en Australie ! Je l’ai acheté à Cairns, au début de mon voyage en 2016. J’avais instantanément flashé sur son look : son pare-buffle bleu ciel, sa tente de toit, le dessin de pieuvre un peu effacé sur son flanc droit… Il s’est avéré être un compagnon de route extrêmement fiable, jusqu’à la toute fin de mon périple où son grand âge a commencé à se faire ressentir. La troisième vitesse était cassée (je devais passer de la seconde à la quatrième et inversement), la porte arrière ne s’ouvrait plus, j’avais malencontreusement arraché mon rétroviseur gauche contre un pommier… J’en ai été son dernier conducteur : après onze mois et plus de 30 000 kilomètres au compteur, je l’ai revendu (à un très bon prix) à un ferrailleur qui voulait récupérer les pièces. J’y étais très attaché et le regarder partir à l’arrière d’un camion de dépannage fut un moment émouvant…
Pour en savoir plus, consultez mon article sur la vie en van en Australie !


U comme… Uluru
Avec l’Opéra de Sydney, c’est l’autre symbole intemporel de l’Australie. Je brûlais d’envie de me rendre au pied de cet immense monolithe depuis très longtemps, rêve que j’ai enfin pu réaliser en juin 2017. Il règne autour d’Uluru une atmosphère mystique incomparable, et observer sa silhouette sortir de l’obscurité au lever du jour et se découper sur l’horizon tout plat du désert australien est un souvenir inoubliable.
Uluru a longtemps été connu sous le nom d’Ayers Rock, qui lui avait été donné par les colons britanniques au XIXe siècle. Son appellation aborigène n’a été officiellement reconnue qu’à partir de 1993. C’est un lieu sacré de très grande importance aux yeux de ces populations, qui vivaient en Australie plusieurs dizaines de milliers d’années avant l’arrivée de l’homme blanc et ont dû se résoudre à voir “leur” rocher devenir un haut lieu du tourisme de masse. Heureusement, les choses évoluent (lentement) vers plus de reconnaissance de leurs droits et du caractère sacré d’Uluru : les terres qui l’entourent ont été rétrocédées aux Aborigènes dans les années 1980, et l’ascension jusqu’au sommet qui était une véritable profanation pour eux a enfin été interdite en 2019.
V comme… Vancouver Island
Changement de décor. En septembre 2017, quelques mois après ma découverte d’Uluru, me voici à Vancouver sur la côte ouest du Canada. Je projetai de visiter la grande île voisine de Vancouver Island, mais je n’avais pas envie de m’y rendre seul : c’est ainsi que j’ai fait via Facebook la connaissance de trois Danois, Helena, Martin et Nivi, avec qui j’ai passé quelques jours inoubliables dans un cadre merveilleux. Le récit complet de ce séjour sera en ligne prochainement, patience !



W comme… Windsor
Windsor, comme le célèbre château royal en Angleterre ? Pas du tout ! C’est en réalité le nom du quartier où j’ai habité pendant quatre mois à Melbourne, entre novembre 2016 et février 2017. Je vivais en colocation (pour la première fois de ma vie) dans une maison de douze personnes. C’était une véritable Auberge Espagnole (un film que j’adore) : à mon arrivée, il n’y avait pas moins de huit nationalités représentées ! Les quelques semaines que j’ai passées dans cette maison, pourtant un peu délabrée et manquant cruellement d’entretien, restent parmi les plus belles de ma vie. Je passais énormément de temps avec mes colocataires. Nous habitions à deux pas de Chapel Street, une rue regorgeant de bars, restaurants et boîtes de nuit, et nous sortions tous les week-ends pour faire la fête. Et puis je profitais aussi de mes jours de congés pour me promener dans Melbourne, et peu à peu découvrir une ville dont je suis tombé profondément amoureux. Je ne vivrais probablement plus jamais ce genre de moments, mais une chose est sûre : les souvenirs de cette période sont gravés dans ma mémoire pour toujours.

X comme… Xanax
C’est un peu tiré par les cheveux, mais je ne voyais vraiment pas quel mot utiliser pour la lettre X ! J’ai donc choisi le Xanax, non pas parce que j’en suis un consommateur (encore que j’ai un côté assez anxieux…), mais plutôt pour évoquer les quelques rares moments vraiment difficiles auxquels j’ai dû faire face lors de mes voyages. Ce sont notamment les souvenirs de deux situations très précises qui me reviennent en mémoire :
- La première s’est déroulée alors même que je n’avais pas encore véritablement commencé à voyager. Sur mon itinéraire vers l’Australie, j’avais choisi de faire escale à Bangkok pour deux jours et demi. J’avais pris un vol de nuit au cours duquel j’avais très peu dormi. A mon arrivée tôt le matin, au milieu de la nuit à l’heure européenne, j’étais pris dans un tourbillon d’émotions : fatigué, nerveux, inquiet, mais aussi excité et impatient de débuter ce nouveau chapitre de ma vie. J’avais passé la douane sans encombre, puis j’étais arrivé à la collecte de bagages et j’avais attendu. Longtemps. Trop longtemps. Autour de moi, les autres passagers récupéraient leurs valises une par une, mais aucun signe de mon sac à dos. Au bout d’un moment, j’avais dû me résoudre à l’évidence : mon backpack n’était pas là. J’avais accusé le coup. J’étais resté une heure, deux heures peut-être prostré sur un banc dans le hall de l’aéroport, me demandant quoi faire, hésitant même à tout abandonner et rentrer chez moi. Mais l’histoire finit bien : j’avais fini par reprendre courage, je m’étais relevé et j’avais profité de Bangkok autant que je le pouvais ; quant à mon sac à dos, après avoir transité par… Vienne, il avait fini par me rejoindre le dernier soir !
- La seconde anecdote a un point commun avec la première : le décalage horaire. Lorsque j’ai quitté le Japon, j’ai pris un vol de Tokyo à Los Angeles, qui était arrivé, miracle des fuseaux horaires… quelques heures avant mon départ ! Autrement dit, alors que la nuit tombait au Japon, une nouvelle journée débutait en Californie… Le choc n’aurait pas pu être plus grand. Je quittai un pays que j’avais adoré, pour une ville que j’allais très vite détester : gigantesque, extrêmement mal desservie en transports en commun, sale et male famée… En plus de ça, impossible de dormir ! Mais le décalage horaire n’en était pas la seule cause. L’auberge de jeunesse où je séjournais n’avait rien trouvé de mieux que de faire des travaux en pleine nuit : meubles déplacés, bruits de pas, perceuse à minuit… Je m’en étais plaint le lendemain matin au manager, qui au lieu de s’excuser m’avait traité de tous les noms, violemment insulté et même menacé ! Heureusement, la fille de l’accueil avait accepté de me rembourser et j’avais pu trouver une autre auberge au pied levé, mais j’aurais pu rêver mieux comme début de séjour aux Etats-Unis…
Y comme… Yosemite…
…et Z comme Zion !
Drôle de coïncidence : mes deux Parcs Nationaux préférés de l’Ouest Américain collent parfaitement avec les deux dernières lettres de l’alphabet : Yosemite et Zion. C’est aussi dans ces parcs que j’ai effectué mes deux randonnées préférées aux Etats-Unis à ce jour : celle passant par Glacier Point et Panorama Trail à Yosemite, et la montée jusqu’à Observation Point à Zion.
Mais mon rêve est de visiter un autre Parc National dont le nom commence aussi par un Y : le plus vieux parc du monde, le mythique Yellowstone…
Mon alphabet de voyageur (1)
Retrouvez la première partie de mon alphabet de voyageur, de la lettre A à jusqu’à la lettre L.
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Ecrivain amateur et passionné de voyages, découvrez qui se cache derrière Inside my Backpack

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