Le monde de A à Z - mon alphabet de voyageur

26 lettres pour 26 lieux, ambiances et anecdotes de voyage : c’est le défi que je me suis lancé avec cet article ! Je l’ai publié pour la première fois en janvier 2020 ; trois ans plus tard, il était temps de le dépoussiérer et d’en rédiger une nouvelle version, avec quelques modifications au passage. De l’Australie à Yosemite et Zion, en passant par l’Islande, la vie en auberge de jeunesse et une dégustation d’okonomiyaki, découvrez mon alphabet de voyageur : 26 lettres pour un périple autour du monde !

Probablement la lettre la plus évidente de cette liste ! Ma vie a changé le jour où j’ai posé le pied en Australie, à la toute fin du mois de juin 2016. Depuis, j’y suis retourné deux fois, j’ai fait pratiquement le tour complet du pays en van et je garde un souvenir inoubliable des quelques mois que j’ai passés à Melbourne. Au point même de retourner y vivre depuis mars 2023…

Quel autre mot aurais-je pu choisir pour cette lettre ? Impossible d’utiliser l’équivalent français quand le backpack que m’ont offert mes parents avant mon premier voyage en 2016 m’a carrément inspiré pour le nom et le logo de ce site ! C’est à regrets que j’ai dû le remplacer en 2023.

Inside my Backpack Logo

En décembre 2022, j’ai voyagé pour la première fois de ma vie en Amérique du Sud. Au programme : Pérou, Bolivie et Chili. Je rêvais notamment depuis longtemps de découvrir l’histoire de la civilisation Inca, le Macchu Picchu et la région de Cusco au cœur des Andes. Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu… Alors que j’étais au Pérou depuis deux semaines, le président Pedro Castillo s’est fait emprisonner pour de sombres histoires de corruption et de tentative de coup d’état avorté… Il a été remplacé au pied levé par une avocate, Dina Boluarte. Un changement très mal vécu par les classes défavorisées du pays : ils avaient voté en masse pour Castillo, ancien instituteur issu du monde rural, là où Boluarte était perçue comme représentant les élites. En quelques heures, le pays s’est retrouvé complètement bloqué : aéroports fermés, barrages sur les routes, violentes manifestations un peu partout… C’était une situation très anxiogène : je suis resté coincé près d’une semaine à Cusco, inquiet de savoir comment les choses allaient tourner et redoutant de ne plus pouvoir repartir avant un long moment. Par chance, j’étais dans une auberge de jeunesse avec beaucoup d’autres voyageurs dans la même situation, et une belle solidarité s’était établie entre nous tous. Les aéroports ont fini par rouvrir au bout de quelques jours, et j’ai pu m’envoler vers le Chili… où les ennuis m’ont poursuivi malgré tout, mais c’est une autre histoire, à découvrir dans mon récit « Un voyage chaotique en Amérique du Sud » !

Avant que la situation ne dégénère, j’avais heureusement pu visiter le Macchu Pichu et plusieurs autres sites Incas des environs de Cusco. Si mon voyage s’est interrompu plus tôt que prévu, ces souvenirs-là au moins resteront gravés dans ma mémoire !

New Zealand, Catlins, Slope Point

Géographiquement, le lieu où je me suis rendu qui était le plus éloigné de ma ville natale de Saint-Nazaire était la Péninsule d’Otago en Nouvelle-Zélande : 19430km de chez moi !

Emotionnellement, la distance avec mes parents et mes amis a parfois été difficile à vivre. La solitude m’a pesé plus d’une fois, heureusement sans que ces moments de doute ne s’éternisent… mais j’aurais l’occasion d’en parler plus en détails dans de prochains articles.

J’ai toujours aimé écrire, dès l’adolescence. J’ai eu une excellente note en Français au bac, et je garde en mémoire l’image d’un de mes professeurs au lycée lisant ma copie au reste de la classe. Lorsque je suis parti en Australie en 2016, avoir mon propre blog pour raconter mon périple était une évidence. De très descriptif avec plus d’images que de texte au départ, il a peu à peu gagné en profondeur, devenant presque un journal intime à la fin. Puis est venu ce site web à l’été 2017, là aussi d’abord avec des articles généralistes, puis le partage de récits de plus en plus personnels au fil des années. Cela ne me suffisait pas encore : en 2021, je me suis lancé dans la rédaction de mon premier livre, un roman de fiction inspiré de l’année que j’ai vécue en Australie. Je travaille toujours dessus actuellement, mais j’espère bien pouvoir le dévoiler prochainement. Jusqu’où cela me mènera-t-il ? Aucune idée, mais je prends toujours autant de plaisir à écrire, et j’espère que c’est aussi le cas de celles et ceux qui me lisent !

Non, ce n’est pas toujours simple d’être à l’autre bout du monde, loin de sa famille et de ses amis, même quand on se promène dans des paysages de rêve. J’ai fêté Noël en Australie à deux reprises, avec à chaque fois un pincement au cœur de ne pas être en compagnie de mes parents. Mais heureusement, rencontrer de nouvelles personnes et se faire des amis en voyageant seul est extrêmement simple. Parfois cela va même encore plus loin qu’une simple amitié : je considère certaines des personnes que j’ai rencontrées lors de mes voyages presque comme une deuxième famille.

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Le début de mon aventure australienne en 2016 a été l’occasion pour moi de repousser mes limites au maximum et de sortir de ma zone de confort. J’ai ainsi notamment participé à une sortie en snorkelling (plongée avec masque et tuba) sur la Grande Barrière de Corail, un vrai défi pour moi qui ne suis pas du tout à l’aise dans l’eau…

Ce fut une découverte exceptionnelle : je me suis extasié devant les innombrables textures et couleurs des coraux, j’ai nagé à côté d’une tortue, j’ai observé des dizaines d’espèces de poissons multicolores et j’ai même aperçu un requin ! Mais j’ai aussi repéré de vastes zones où le récif avait perdu tout éclat : la Grande Barrière de Corail est en voie de disparition, et cela me brise le cœur…

Bon, je triche un peu en utilisant l’anglicisme plutôt que sa traduction « auberge de jeunesse », mais le terme « hostel » reste malgré tout assez couramment employé, même en Français. La toute première fois que j’ai posé mes bagages dans une auberge de jeunesse, c’était à Cairns, au début de mon voyage en Australie en 2016. Je n’avais plus dormi en dortoir depuis les quelques colonies de vacances auxquelles j’avais participé pendant mon enfance, et je redoutais un peu le manque d’intimité et la proximité forcée avec d’autres voyageurs. Je me suis finalement très vite habitué à ce nouvel environnement, et surtout j’ai adoré l’ambiance décontractée et la facilité avec laquelle des liens pouvaient se créer entre de parfait inconnus. Depuis, je ne jure plus que par les hostels lorsque je voyage, et je garde d’excellents souvenirs de certains d’entre eux et des rencontres que j’ai pu y faire : United Backpackers à Melbourne, cette minuscule auberge à Vérone, le Black Swan Hostel de Séville… Je ne suis pas près d’oublier ces séjours !

Le pays de la glace et du feu est-il le plus beau au monde ? Il n’est en tout cas pas loin du podium ! J’ai passé une quinzaine de jours en Islande en 2018, et cela reste l’un des plus extraordinaires voyages de ma vie : entre les icebergs de Jökulsarlon, le sable noir de Diamond Beach ou Reynisfjara, les maisons colorées de Seydisfjördur, les glaciers, les cascades, l’activité volcanique autour du lac Myvatn, tout était magnifique ! C’est aussi pendant ce séjour que j’ai réalisé un rêve : observer les aurores boréales

Si l’Islande est peut-être le plus beau pays que j’aie visité, le Japon est de loin celui où j’ai vécu le plus grand choc culturel de mon existence. De la nourriture à la propreté des rues, de l’architecture à l’extraordinaire gentillesse (et la politesse parfois exagérée) des gens, sans oublier les toilettes à haut niveau de technologie, rien ne m’avait préparé à un tel contraste !

Parmi les nombreux souvenirs que je garde de ce voyage, je retiens tout particulièrement l’ambiance unique et tellement zen de Kyoto avec ses dizaines de temples, l’émotion lors de ma visite d’Hiroshima, la journée sur l’île sublime de Miyajima ou bien encore les cerisiers en fleurs à Tokyo… Mon seul regret : ne pas avoir vu le Mont Fuji… mais cela me donne une bonne raison de revenir un jour !

Impossible pour moi de choisir entre ces deux animaux adorables et icônes de l’Australie ! Du coup je m’en remets à vous : êtes-vous plutôt team koala ou team kangourou ? Voici quelques photos pour vous aider à décider !

Qu’est-ce que cette célèbre marque française de luxe connue pour ses macarons vient faire ici ? La réponse est dans l’une des anecdotes les plus marquantes de mon premier voyage en Australie. A l’époque, ma seule expérience professionnelle était en tant qu’ingénieur chimiste. Je n’avais jamais eu de petit boulot dans un bar ou bien été serveur dans un restaurant, mais c’était l’un des challenges que je m’étais fixé : trouver un travail dans ce domaine.

A mon arrivée à Melbourne en octobre 2016, j’ai vite compris que ce ne serait pas aussi simple que je l’espérais. J’avais distribué des dizaines de CV un peu au hasard, mais personne ne me rappelait. Je commençais à m’inquiéter, et puis j’ai eu une inspiration décisive. Les Melbourniens sont de vrais dingues de café : ils en boivent à longueur de journée, sous des dizaines de forme et d’appellations différentes, court, long, avec plus ou moins de lait… J’ai participé à une journée de formation pour découvrir tous les secrets du café à l’australienne, et armé de cette nouvelle compétence sur mon CV, j’ai ciblé les annonces de recrutement de baristas… et ça a marché ! Par pure coïncidence, au même moment Ladurée ouvrait une boutique dans un immense centre commercial au sud de Melbourne : j’ai postulé et j’ai été embauché (le fait que je sois Français a sans doute aussi joué en ma faveur, je dois l’admettre…).

Cette toute première expérience dans le milieu de la restauration m’a énormément plu (je n’oublierai jamais l’atmosphère géniale qui régnait au sein de l’équipe, ni la bonne humeur constante de mon manager Rob) et deux autres ont suivi : j’ai travaillé en tant que serveur dans un restaurant français (une fois de plus) à Auckland, puis plus tard en tant que barista/serveur/barman dans un bar de Melbourne. Quant à la boutique Ladurée, elle a malheureusement fermé ses portes définitivement en 2019.

Petite précision pour finir : avant d’arriver à Melbourne, je ne buvais pas de café, trop amer pour moi. Jamais je ne me serais imaginé devenir barista ! Et puis finalement, en en préparant quotidiennement, je m’y suis habitué, jusqu’à réellement en apprécier le goût désormais. Mon café préféré : le flat white, un shot d’expresso recouvert de lait chaud et d’une fine couche de mousse crémeuse !

J’ai passé une vingtaine de jours dans l’archipel d’Hawaï en octobre 2017, dont Maui est l’une des huit îles principales (137 îles en tout). A la lettre H de cet article, je parlais des auberges de jeunesse ; celle où j’ai séjourné pendant la semaine que j’ai passée à Maui, le Banana Bungalow Hostel, est sans hésitation la meilleure où je sois jamais allé. Vous voulez savoir pourquoi ? Découvrez maintenant le récit de cette semaine de rêve !

Dur de choisir entre ces deux pays magnifiques ! J’ai passé une dizaine de jours en Norvège en 2021 et un mois et demi en Nouvelle-Zélande en 2018, et j’ai adoré ces deux voyages. Mais saurez-vous deviner dans quels pays ont été prises ces photos ? Réponses ci-dessous !

Réponses : photo 1 Norvège (le lac Vestrevatnet), photo 2 Nouvelle-Zélande (le lac Pukaki et le Mont Cook – indice, la voiture roule à gauche !), photo 3 Nouvelle-Zélande (la baie de la Péninsule de Banks), photo 4 Norvège (la cascade de Latefoss), photo 5 Nouvelle-Zélande (le col d’Arthur’s Pass), photo 6 Norvège (le fjord de Lysefjord), photo 7 Nouvelle-Zélande (le fjord de Milford Sound), photo 8 Norvège (le village de Bruvik).

De mon point de vue, voyager sans essayer de s’imprégner de la culture locale de l’endroit où l’on se trouve n’a pas de sens. L’un des aspects les plus importants de la découverte d’un nouveau pays est sa cuisine ; aucun intérêt à manger la même chose que d’habitude lorsqu’on est loin de chez soi ! J’ai testé de nombreux plats typiques au cours de mes voyages, comme la poutine au Québec, la viande de kangourou en Australie ou des recettes de poissons traditionnelles en Islande, mais le pays où j’ai découvert le plus grand nombre de nouvelles saveurs est sans hésitation le Japon. Parmi tous les plats que j’ai testés pendant mon séjour (pas toujours avec réussite), il y en a un que j’ai particulièrement adoré : l’okonomiyaki, une sorte de crêpe salée assortie de toutes sortes d’ingrédients et très savoureuse !

 

Ce ne sont pas mes fruits préférés (j’aime bien les pommes, pas du tout les poires) mais s’ils apparaissent dans cette liste c’est parce que j’ai passé trois mois à en ramasser en Australie. Je garde un souvenir contrasté de cette période que j’ai décrite dans un article qui sera prochainement en ligne, patience !

Québec, d’abord comme la ville : souvenir de mon tout premier voyage en solitaire à l’été 2015, trois semaines en Amérique du Nord. J’avais eu un vrai coup de cœur pour son centre historique, son ambiance festive, la sympathie de ses habitants et la majesté du Château Frontenac surplombant le Saint-Laurent ; coup de cœur confirmé lors de ma seconde visite deux ans plus tard, en septembre 2017, au tout début d’un nouveau périple de plusieurs mois.

Québec, ensuite comme la province : je n’en ai vu qu’une petite partie, un aller-retour jusqu’à Tadoussac sur la rive nord du Saint-Laurent en 2015 pour observer les baleines, puis dix jours de road trip en Gaspésie sur la rive sud en 2017, mais à chaque fois avec des étoiles dans les yeux devant la beauté des paysages !

Y a-t-il une meilleure façon de voyager que de se lancer dans un road trip ? C’est en tout cas depuis toujours ma manière préférée de découvrir un pays ou une région : avoir la liberté d’aller où bon me semble, de faire autant de détours que j’en ai envie, de m’arrêter là où le vent m’aura mené. Le bonheur est encore décuplé au volant d’un van : je ne compte plus ces petits matins en Australie où je me suis réveillé nez à nez avec un paysage extraordinaire, ou ces soirées assis sur une chaise de camping, une bière à la main, en train de contempler silencieusement l’horizon…

Saint-Nazaire restera toujours ma ville, celle où je suis né, celle où j’ai grandi, celle où j’ai passé les vingt premières années de ma vie. Je pensais que mon départ en Suisse en 2011 était un au revoir définitif, et pourtant j’y suis revenu pour trois belles années entre 2019 et 2022 ! Je suis sur le point de repartir probablement pour une longue période au moment d’écrire ces lignes, et je ne pense pas m’y installer à nouveau un jour, mais je sais que je garderais toujours un attachement profond pour cette ville.

…soit le tout premier modèle de van que j’ai eu en Australie ! Je l’ai acheté à Cairns, au début de mon voyage en 2016. J’avais instantanément flashé sur son look : son pare-buffle bleu ciel, sa tente de toit, le dessin de pieuvre un peu effacé sur son flanc droit… Il s’est avéré être un compagnon de route extrêmement fiable, jusqu’à la toute fin de mon périple où son grand âge a commencé à se faire ressentir. La troisième vitesse était cassée (je devais passer de la seconde à la quatrième et inversement), la porte arrière ne s’ouvrait plus, j’avais malencontreusement arraché mon rétroviseur gauche contre un pommier… J’en ai été son dernier conducteur : après onze mois et plus de 30 000 kilomètres au compteur, je l’ai revendu (à un très bon prix) à un ferrailleur qui voulait récupérer les pièces. J’y étais très attaché et le regarder partir à l’arrière d’un camion de dépannage fut un moment émouvant…

Avec l’Opéra de Sydney, c’est l’autre symbole intemporel de l’Australie. Je brûlais d’envie de me rendre au pied de cet immense monolithe depuis très longtemps, rêve que j’ai enfin pu réaliser en juin 2017. Il règne autour d’Uluru une atmosphère mystique incomparable, et observer sa silhouette sortir de l’obscurité au lever du jour et se découper sur l’horizon tout plat du désert australien est un souvenir inoubliable.

Uluru a longtemps été connu sous le nom d’Ayers Rock, qui lui avait été donné par les colons britanniques au XIXe siècle. Son appellation aborigène n’a été officiellement reconnue qu’à partir de 1993. C’est un lieu sacré de très grande importance aux yeux de ces populations, qui vivaient en Australie plusieurs dizaines de milliers d’années avant l’arrivée de l’homme blanc et ont dû se résoudre à voir « leur » rocher devenir un haut lieu du tourisme de masse. Heureusement, les choses évoluent (lentement) vers plus de reconnaissance de leurs droits et du caractère sacré d’Uluru : les terres qui l’entourent ont été rétrocédées aux Aborigènes dans les années 1980, et l’ascension jusqu’au sommet qui était une véritable profanation pour eux a enfin été interdite en 2019.

Changement de décor. En septembre 2017, quelques mois après ma découverte d’Uluru, me voici à Vancouver sur la côte ouest du Canada. Je projetai de visiter la grande île voisine de Vancouver Island, mais je n’avais pas envie de m’y rendre seul : c’est ainsi que j’ai fait via Facebook la connaissance de trois Danois, Helena, Martin et Nivi, avec qui j’ai passé quelques jours inoubliables dans un cadre merveilleux. Le récit complet de ce séjour sera en ligne prochainement, patience !

Windsor, comme le célèbre château royal en Angleterre ? Pas du tout ! C’est en réalité le nom du quartier où j’ai habité pendant quatre mois à Melbourne, entre novembre 2016 et février 2017. Je vivais en colocation pour la première fois de ma vie, dans une maison de douze personnes (au pied de l’immense palmier sur cette photo !). C’était une véritable Auberge Espagnole (un film que j’adore) : à mon arrivée, il n’y avait pas moins de huit nationalités représentées ! Les quelques semaines que j’ai passées dans cette maison, pourtant un peu délabrée et manquant cruellement d’entretien, restent parmi les plus belles de ma vie. Je passais énormément de temps avec mes colocataires. Nous habitions à deux pas de Chapel Street, une rue regorgeant de bars, restaurants et boîtes de nuit, et nous sortions tous les week-ends pour faire la fête. Et puis je profitais aussi de mes jours de congés pour me promener dans Melbourne, et peu à peu découvrir une ville dont je suis tombé profondément amoureux. Je ne vivrais probablement plus jamais ce genre de moments, mais une chose est sûre : les souvenirs de cette période sont gravés dans ma mémoire pour toujours.

 

C’est un peu tiré par les cheveux, mais je ne voyais vraiment pas quel mot utiliser pour la lettre X ! J’ai donc choisi le Xanax, non pas parce que j’en suis un consommateur (encore que j’ai un côté assez anxieux…), mais plutôt pour évoquer les quelques rares moments vraiment difficiles auxquels j’ai dû faire face lors de mes voyages. J’ai évoqué plus tôt les troubles politiques au Pérou qui m’ont contraint à modifier mon voyage en Amérique du Sud (lire aussi « Un voyage chaotique en Amérique du Sud« ) ; j’ai aussi décrit dans un autre article la fois où mon sac à dos avait été égaré à l’aéroport de Bangkok, alors que j’étais en transit vers l’Australie ; et puis il y a eu cette incroyable mésaventure dans une auberge de jeunesse de Los Angeles.

Lorsque j’ai quitté le Japon en avril 2018, au terme d’un fabuleux séjour, j’ai pris un vol de Tokyo à Los Angeles, qui était arrivé, miracle des fuseaux horaires… quelques heures avant mon départ ! Autrement dit, alors que la nuit tombait au Japon, une nouvelle journée débutait en Californie… Le choc n’aurait pas pu être plus grand. Je quittai un pays que j’avais adoré, pour une ville que j’allais très vite détester : gigantesque, extrêmement mal desservie en transports en commun, sale et male famée… En plus de ça, impossible de dormir ! Mais le décalage horaire n’en était pas la seule cause. L’auberge de jeunesse où je séjournais n’avait rien trouvé de mieux que de faire des travaux en pleine nuit : meubles déplacés, bruits de pas, perceuse à minuit… Et cela deux soirs de suite ! J’avais fini par m’en plaindre au manager, qui au lieu de s’excuser m’avait traité de tous les noms, violemment insulté et même physiquement menacé ! Heureusement, la réceptionniste avait accepté de me rembourser et j’avais pu trouver une autre auberge au pied levé, mais j’aurais pu rêver mieux comme début de séjour aux Etats-Unis…

Drôle de coïncidence : mes deux Parcs Nationaux préférés de l’Ouest Américain collent parfaitement avec les deux dernières lettres de l’alphabet : Yosemite et Zion. C’est aussi dans ces parcs que j’ai effectué mes deux randonnées préférées aux Etats-Unis à ce jour : celle passant par Glacier Point et Panorama Trail à Yosemite, et la montée jusqu’à Observation Point à Zion. Mais mon rêve est de visiter un autre Parc National dont le nom commence aussi par un Y : le plus vieux parc du monde, le mythique Yellowstone

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